À Banfora, le RBJLI renforce les capacités pour une meilleure redevabilité sociale
Conscient de l’importance cruciale de la redevabilité sociale pour une participation citoyenne accrue et un développement local tous azimuts, le Réseau burkinabè des jeunes leaders pour l’intégrité (RBJLI) a organisé un atelier d’échanges le samedi 24 mai 2025 à Banfora. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de son projet « 𝘼𝙢é𝙡𝙞𝙤𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙞𝙘𝙞𝙥𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙟𝙚𝙪𝙣𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙛𝙚𝙢𝙢𝙚𝙨 à 𝙡𝙖 𝙜𝙤𝙪𝙫𝙚𝙧𝙣𝙖𝙣𝙘𝙚 𝙡𝙤𝙘𝙖𝙡𝙚 𝙖𝙪 𝘽𝙪𝙧𝙠𝙞𝙣𝙖 𝙁𝙖𝙨𝙤 ».
L’événement a réuni jeunes, femmes, membres des délégations spéciales, ainsi que de jeunes et femmes leaders, pour discuter de l’impact de la redevabilité sociale dans la promotion des valeurs démocratiques. L’objectif principal était de les outiller sur leur rôle essentiel dans ce processus, en soulignant l’importance de la redevabilité sociale en gouvernance locale et les principes fondamentaux qui la sous-tendent.

“L’exercice de la redevabilité sociale et le contrôle citoyen pourraient constituer un rouage démocratique qui permet de rapprocher de façon collaborative les citoyens et leurs autorités. Cette pratique, si elle est institutionnalisée, peut contribuer à réduire de façon significative les malversations de tous genres et de corruptions dans la gestion des affaires publiques locales”. A souligné d’emblée Ollo Kô Da, Spécialiste en Gouvernance et Management des Organisation.
Les participants ont ainsi appris à identifier les principes fondamentaux de la gouvernance locale, à comprendre leurs rôles dans la promotion des valeurs démocratiques et à saisir l’impact de l’exercice de la redevabilité sociale. Ils sont désormais mieux préparés à jouer un rôle actif pour stimuler le développement local dans tous les secteurs de la société.

Joseph Naon, Secrétaire général du RBJLI, a affirmé que “Renforcer les compétences de ces différentes couches était essentiel afin qu’ils s’engagent à participer activement à la veille citoyenne et à la gouvernance locale”. Il a également exhorté les participants à relayer auprès des populations les informations sur leurs droits et devoirs, conformément à ce qu’ils ont appris.
Cette activité, exécutée avec l’appui technique et financier du Fonds des Nations Unies pour la démocratie (FNUD), couvre cinq régions du Burkina Faso : le Centre, le Centre-Ouest, les Hauts-Bassins, les Cascades et le Sud-Ouest.



