Des jeunes patrons d’entreprises disent NON à la corruption dans le monde des affaires.
Au Burkina Faso, la corruption s’est généralisée dans tous les secteurs tant dans l’administration publique que dans le secteur privé.Pour barrer la route à cette gangrène qui freine le développement socio-économique, la contribution des petites et moyennes entreprises est nécessaire. Ces dernières, dans le cadre de l’exécution de leurs marchés sont souvent confrontées à des cas de corruption et de fraude.
Soucieux d’un monde des affaires débarrassé de ce phénomène, le consortium CGD/RBJLI a outillé ce jeudi 21 novembre 2024 à Ouagadougou, une vingtaine de jeunes entrepreneurs sur les principes et valeurs de bonne gouvernance.
Selon le communicateur du jour, Asseghna Anselme Somda, ‹‹ la lutte contre la corruption reste une dimension importante pour la bonne gouvernance ››. Il a insisté entre autres sur la transparence, l’équité, l’efficacité, l’intégrité, la redevabilité et la qualité du partenariat. Une entreprise qui s’adonne à la corruption s’expose à de nombreuses conséquences, prévient-il : ‹‹ si vous êtes épinglé pour corruption, tous les partenaires (les plus sérieux) qui traitaient avec vous, cesseront de le faire. En plus de cela, la crédibilité et le prestige de l’entreprise vont prendre un coup. Sans oublier les poursuites pénales et cela peut entraîner une liquidation de l’entreprise ».
Les jeunes patrons d’entreprises présents à cette formation, ont salué cette initiative. Les échanges, à les en croire, leur ont permis de comprendre les méfaits de ce fléau sur la bonne marche de leurs activités.
Cet atelier est mis en œuvre par le consortium Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) et Réseau burkinabè des jeunes leaders pour l’intégrité (RBJLI) dans le cadre du projet « Initiative des jeunes engagés pour la promotion de l’intégrité et la lutte contre la corruption ».
Troisième du genre, la même activité s’est tenue dans les villes de Bobo Dioulasso et de Tenkodogo, villes d’interventions dudit projet.
